Vieux Gréements de Bretagne: Etoile du Roy, Saint Malo

mercredi 24 août 2011

Etoile du Roy, Saint Malo

Réplique d’une Frégate corsaire Malouine de 1745. Ce navire 3 mâts de 310 tonneaux avec 240 hommes d’équipage était armé de 20 canons. En temps de guerre, l’Amiral de France délivrait une lettre de marque au capitaine pour partir à la course, l’autorisant ainsi à attaquer les bâtiments ennemis du Roy. Second plus grand navire traditionnel français.

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Engouement

Moins par nostalgie que la volonté de reconquête d’un patrimoine qui a fait leur richesse et baigné leur culture, les hommes des ports bretons, par centaines puis par milliers, se sont mobilisés pour reconstruire les bateaux de leurs pères. Ils étaient pêcheurs ou corsaires, marins de la Royale ou de la marchande, yachtmen ou goémoniers : les voiliers à bord desquels ils ont vécu revivent aujourd’hui.

De l'autre côté des embruns...

La Bretagne a depuis toujours eu une histoire très liée avec celle de l'océan. L'anse de Pouldavid à Douarnenez, Roscoff, Brest, Le Guilvinec, Concarneau, Le Conquet et d'autres encore sont tous des ports de commerce ou de pêche qui, à un moment où l'autre de l'histoire, ont su participer à la prospérité de la région grâce à leurs marins et leurs flotilles.

Que reste-til de cette époque? Que reste-t-il de cette épopée qui emmenait mousses et grands-pères de l'autre côté des embruns taquiner la morue, le thon et la sardine ?

D'authentiques répliques

Tout un patrimoine qu'aujourd'hui les enfants des enfants remettent sur pied. Et elles naviguent ces chaloupes copies d'ancien, ces 25 mètres destinés au transport ou à la pêche. Ces répliques des temps anciens qui, parce qu'ils sont authentiques, constituent une richesse du patrimoine et contribuent à leur tour à la prospérité de notre littoral.

Vieux Gréements de Bretagne

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